Vincent, content d’avoir poursuivi l’aventure avec Antibes ?
Je suis vraiment super content d’avoir re-signé à Antibes pour les trois prochaines années. Ça me tenait à cœur de commencer ma carrière professionnelle dans ce club, et pourquoi pas toucher l’élite nationale dans les années à venir.
Tu es un enfant du club, as-tu une relation particulière avec le public antibois ?
Comme je connais beaucoup de monde dans la salle ici, évidemment je me sens très soutenu. Mais j’essaie de ne pas y penser et de faire comme si j’étais un joueur lambda qui devait faire ses preuves.
Que veux-tu dire à nos supporters ?
Je leur dirai : merci de nous avoir soutenu l’année dernière quand c’était très compliqué. On a vu contre Saint-Vallier qu’il y avait de plus en plus de monde dans l’Azurarena. C’est très important pour nous et on espère qu’au cours de l’année la salle va se remplir encore plus. Merci à tous.
Ta famille est présente à chaque match, en quoi est-ce important pour toi ?
Ce sont mes supporters Numéro 1 ! Et ça me donne évidemment de la force. Je n ai pas de pression quand je joue au basket, je ressens bien plus de plaisir que de pression.
Tu ressembles beaucoup à ton papa quand tu joues, tu évolues d’ailleurs au même poste que lui. Est ce une fierté ?
Je n’ai pas eu l’occasion de le voir jouer en vrai, mais apparement on se ressemble beaucoup ; même si il était gaucher. Je suis fier car c’est lui qui m’a poussé dans le basket et qui m’a tout appris à mes débuts.
Tu es encore jeune et très travailleur. Comment réussis-tu à jongler entre jeunesse, loisirs et sport professionnel ?
En dehors du basket, j’ai besoin d’avoir une vie. De voir mes amis et de faire des sorties. Dans les mauvais jours c’est très dur de se consacrer uniquement au basket. J’aime sortir me balader au bord de mer, ou encore aller dans les grands centres commerciaux. Je suis un jeune normal et je fais toutes les sorties des jeunes de mon âge, mais je suis souvent fatigué par le rythme du championnat et des entraînements alors je passe aussi du temps à me reposer chez moi.
Propos recueillis par Stéphanie Bellone
Crédit Photos : Romain Robini
