Retrouvez les réactions des coachs et acteurs de cette quatrième journée de Championnat de France Pro A en conférence de presse d’après-match entre les Antibes Sharks Côte d’Azur et l’Orléans Loiret Basket (76-70).
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Isaïa Cordinier, arrière des Sharks: « On a pas été forcement dans nos standards défensifs et c’est ça qui fait durer le suspense du match. Heureusement d’ailleurs que l’on a une belle adresse à trois points qui nous permet de rester dans le match. On a manqué d’intensité défensive et de concentration. Il va falloir qu’on règle tout ça, mais la victoire reste ce qu’il y a de plus important. Il faut qu’on arrive à trouver le bon équilibre, ce qui est sur c’est qu’il faut que l’on commence par prendre du rythme en défense, après les solutions en attaque on les trouvera, on a les joueurs pour, tout le monde partage le ballon. A titre plus personnel, j’ai apporté offensivement ce que je voulais apporter à l’équipe, après je dois encore prendre du rythme en défense et le rythme de la compétition en général, ce n’était que mon deuxième match donc je suis un peu en retard sur quelques situations. Je ne suis pas satisfait de ma prestation en défense. »
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Julien Espinosa, entraîneur des Sharks: « Alors qu’on avait du mal à trouver des solutions sur certaines situations du match, on a gardé de l’espoir, on a gardé en tête que c’était possible de gagner et je pense que c’est la chose la plus importante. On aura pas toujours des scénarii qui nous plairont, mais quand on se retrouve en mauvaise posture il faut être capable de garder en tête que c’est toujours possible de gagner. Pour moi le gros enseignement de ce soir c’est que l’équipe y a cru, même dans les moments difficiles on a continué à chercher les solutions et à les chercher ensemble, collectivement. Ce n’était pas un match fluide pour nous, ce n’était pas un match facile, et il a fallu qu’on se sorte un petit peu de nos habitudes en termes d’organisation, en terme de stratégie offensive et défensive, et il a fallu que certains joueurs prennent leurs responsabilités. Will Solomon l’a très bien fait en fin de match, Isaïa Cordinier l’a fait, Tim Blue l’a fait pendant tout le match, c’était eux ce soir, ce sera peut-être d’autres joueurs un autre soir. On a été sortis de notre zone de confort par Orléans et je retiens que dans cette situation on a réussi à gagner donc c’est une très bonne chose.
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Je ne sais pas si on peut dire qu’on fait un très bon début de saison car nous n’avons pas dominé grand monde, on s’en sort in extremis contre Toulon et Orléans donc on relativise. C’est bien de capitaliser, maintenant ça ne fait pas de nous une équipe qui domine pour l’instant. Il faut qu’on progresse si on veut acquérir un petit peu plus de sérénité sur les matchs. On a pas montré pour l’instant un niveau qui nous permette d’avoir beaucoup de certitudes, hormis le fait qu’il faut persévérer dans le développement de notre jeu, à la fois collectivement et aussi individuellement. Je pense que défensivement nous ne sommes pas très bons, il faut qu’on progresse de ce côté là, il faut qu’on montre autre chose.
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Tre Simmons a l’expérience et le caractère, il est capable de forcer la décision mais ce n’est pas le Tre Simmons qu’il souhaiterait être. Je pense qu’il aimerait en faire plus, peser davantage sur le jeu, mais il n’est peut être pas encore au top de sa forme pour pouvoir le faire. Il faut espérer qu’avec le temps il arrive à avoir de meilleures sensations sur le terrain et qu’il puisse davantage apporter à l’équipe. Mais c’est sur que les paniers qu’il marque ce soir, il les met grâce à son expérience, comme Will Solomon sur le fin de match d’ailleurs.
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Ce qui est formidable avec Nianta Diarra, c’est qu’il est tout le temps prêt. Il peut jouer une minute ou cinq, ou douze, ou vingt, il sera toujours prêt, il sait que son rôle est dépendant du scénario du match, dépendant de l’état de forme de Tim Blue devant lui. Ce n’est pas quelque chose de facile de tenir un rôle qui est extensible ou réductible en fonction des situations de match et ce gars a toujours un niveau de concentration élevé pour pouvoir répondre aux besoins de l’équipe. Ce soir il a clairement rempli la case qui nous faisait défaut puisqu’il prend des rebonds dès qu’il rentre, il va chercher des possessions très importantes, il fait des stops défensifs sur son vis à vis,… Il a très bien fait son boulot, et il fait du très bon boulot depuis le début de l’année dans son rôle, qui certains soirs est plus visible que d’autres. Il a du mérite de toujours rester concentré sans savoir vraiment ce qu’il l’attend. Mentalement c’est très difficile de tenir un rôle comme le sien, et il a une vraie force de caractère, c’est un coéquipier modèle.
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Depuis précédente saison à Antibes en 2013-2014, Isaïa Cordinier a muri, mais il a toujours cette mentalité du joueur de top niveau à ne jamais être complètement satisfait de ce qu’il a fait, il chercher toujours à progresser quelques soient les situations. Ce soir il fait 17 points à 67% aux tirs, mais il ne sera pas satisfait de lui parce qu’il sait qu’il y a des détails sur lesquels il doit encore progresser, et c’est formidable de travailler avec un garçon qui a cette mentalité. Il faut qu’il apprenne à gérer ses émotions, je pense que ce soir il a beaucoup mieux gérer ses émotions que le premier match qu’il a joué la semaine dernière à Chalon-sur-Saône. Il était plus concentré sur le travail qu’il avait à faire et il a laissé les émotions venir à lui progressivement pendant le match. Il ne s’est pas laissé submerger ce soir, alors qu’il avait forcément extrêmement envie de bien faire à domicile, devant sa famille et ses amis.
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Samedi prochain on reçoit l’ASVEL qui a perdu trois de ses quatre premiers matchs. Je me méfie toujours des bêtes blessées. Il faut se méfier de l’orgueil des joueurs sont champions de France en titre dans cette équipe. On va déjà faire en sorte de bien récupérer, car ce soir il y a eu une débauche d’énergie. Il a des joueurs sur lesquels on a un petit peu tiré même si le temps de jeu est assez réparti. C’était un match tendu, c’est un match âpre, et qui a probablement laissé des traces physiquement, donc on va prendre le temps de se ressourcer un peu et essayer de continuer à creuser les chantiers qu’il nous reste à creuser défensivement et aussi offensivement. Il faut déjà qu’on travaille sur nous car on a encore beaucoup de progrès à faire pour simplement se permettre de se concentrer sur l’ASVEL. On est toujours en début de championnat et on a des caps à passer si on veut prétendre à faire une saison réussie. Ce qui est sur c’est que la série est lancée à domicile, et il faut essayer de la faire perdurer le plus longtemps possible, peu importe qui arrive. »
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Abdel Kader Sylla, intérieur d’Orléans: « Un match c’est 40 minutes. On a pas su garder le même niveau de jeu durant tout le match et faire les stops quand il le fallait. On aurait du continuer d’appuyer là où ça faisait mal, on a vu qu’ils étaient en difficulté sur certaines situations. »
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Pierre Vincent, entraîneur d’Orléans: « On fait quelques erreurs et on perd le fil offensif et défensif quand c’est un peu chaud. Après sur l’ensemble du match on arrive quand même à tenir, on a joué intelligemment on a mis les ballons où il fallait mais on a raté beaucoup de choses faciles. Le basket est un sport d’adresse, et quand on ne met pas les tirs c’est plus dur de gagner. Malgré tout, je pense qu’on doit gagner ce match. On rate neuf lancers-francs et je ne sais plus combien de tirs ouverts, Kyle McAlarney fait 1/9 aux tirs alors qu’il ne fait jamais ça… c’est comme ça. Malgré tout quand on ne met pas les tirs il faut quand même gagner, mais à la fin on a un peu perdu le fil de ce qui fonctionnait. On a du mal à alterner, à trouver tout le monde, à ne pas se disperser et à ne pas s’énerver. A la fin on fait des choix défensifs qui ne sont pas des choix prévus parce qu’on a peur et on perd de notre cohérence et autant en attaque qu’en défense on le paye. Je pense que c’est Nianta Diarra qui fait le break pour Antibes. On fait une bonne défense, on est quatre contre un, il nous dégage tout le monde au rebond et il marque derrière. Je pense que cette action change la fin du match car ça leur donne un peu d’euphorie. La difficulté pour nous c’est de rester tous ensemble. On est une équipe assez réactive, il y a des joueurs qui défendent bien, d’autres qui sont mieux en attaque, mais il faut accepter de jouer moins et d’être plus intense, d’accepter plus de rotations quand on est pas bien, et de ne pas s’agacer.
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On est allés jouer à Nanterre, on est allés jouer à Chalon-sur-Saône, on a reçu Strasbourg, on vient jouer à Antibes et derrière on reçoit Limoges puis on va à Pau. On a un calendrier un peu chaud, on a que deux matchs à domicile et on reçoit Strasbourg et Limoges. Sauf que si je ne m’abuse, sur le calendrier il y a des matchs aller et des matchs retour. On a eu l’année dernière le même début de saison extrêmement compliqué car on a pas notre Palais des Sports en début de saison, donc on joue à l’extérieur. »
