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Sharks – Pau-Lacq-Orthez: les réactions

Sharks – Pau-Lacq-Orthez: les réactions

Isaïa Cordinier, arrière des Sharks: « On ne perd pas à cause de l’arbitrage. Franchement on laisse le match, on est à +10 en première et en deuxième mi-temps et ils reviennent à chaque fois. On laisse trop de points sur deuxième chance. C’est frustrant, on a le match en main, c’est une équipe diminuée… Après, si on continue avec la même intensité et le même état d’esprit, on va gagner les matchs qu’il faut.

Sur ce dernier tir en fin de 4ème quart, j’ai l’occasion de tuer le match, c’est pour des shoots comme ça que je m’entraîne et que je joue au basket, c’est dur de ne pas prendre cette défaite pour moi. Il n’y a rien d’autre à faire à part retourner à la salle et shooter, shooter, shooter… Il faut se concentrer sur le prochain match, c’est bien de rejouer dès vendredi comme ça on ne cogite pas trop, on oublie ça et on y va. »

Julien Espinosa, coach des Sharks: « C’est une défaite amère parce qu’on savait que Pau allait se reposer sur certains joueurs, et on a pas réussi à stopper le phénomène Cooper. De toute façon, il peut leur manquer autant de joueurs qu’ils veulent, tant qu’il y a Cooper ça reste difficile, ce soir il fait encore 20 points et 8 passes décisives. Pinero les a portés pendant un petit moment, et leurs deux meilleurs marqueurs depuis huit matchs, Chikoko et Koffi, étaient encore là ce soir. Les cadres de Pau ont fait le travail.

De notre côté, on est coupables de ne pas avoir su tuer le match quand c’était le moment. Il y a des périodes de match où on maîtrise notre adversaire défensivement et on gâche les munitions avec quelques balles perdues. Quand on arrive à la mi-temps avec 0 balle perdue, on se dit qu’au moins on se donne les munitions pour shooter, et en deuxième mi-temps on perd neuf balles. C’est une défaite amère parce qu’on avait en main ce match et cette fois-ci le quatrième quart-temps ne nous a pas souri. C’est bon dommage parce qu’on avait fait le travail.

Je n’arrive pas à accepter que le critère de contact entre un défenseur qui bouge vers un attaquant soit retenu pour siffler toutes les fautes contre nous dans le quatrième quart-temps, et que ce même critère ne soit pas utilisé pour nous permettre d’obtenir les trois lancers-francs que le tir que Blassingame a pris en étant bousculé aurait du amener. Si les arbitres ne sont pas capables de voir ça, c’est soit qu’ils n’ont rien à faire sur le terrain, soit qu’il y a un problème sur leur formation. A trois arbitres, quelque chose que tout le monde voit, ils doivent le voir aussi. Normalement ils sont censés voir ce que d’autres gens ne voient pas, parce qu’ils ont un oeil expert et un positionnement sur le terrain qui leur permet de quadriller les choses. Ils doivent voir et ils sont payés pour voir, ce n’est pas un service qu’on leur demande. Leur mission est de voir et de rester objectif, je ne pense pas que ce soit trop demandé. Peut être que ce que je demande en trop c’est un peu de courage, de siffler la faute qui va peut être permettre de faire gagner le 16ème contre le 4ème. Peut être que c’est le courage qui manquait, parce que si c’est la perception et si c’est l’objectivité c’est grave. Si c’est le courage c’est bien dommage pour eux. »

Leopold Cavalière, ailier de Pau-Lacq-Orthez: « Ca ne se joue à rien du tout mais que c’est bon ! C’est le sport, c’est pour ça qu’on joue, pour des matchs comme ça où on se bat jusqu’au bout et on est récompensés. C’est cruel pour une équipe mais c’est magnifique pour l’autre, aujourd’hui on est du bon côté donc c’est super. Sur un match aussi long, un point c’est rien. Le match se joue sur plein de petits détails qui font qu’on arrive à décrocher une prolongation après avoir remonté Antibes puisqu’on était derrière tout le match. On a tout donné en prolongations et on a gagné. On restait sur deux échecs consécutifs, c’est la première fois que ça nous arrivait donc ça nous tenait à coeur de repartir du bon pied dès ce match.

On reçoit Monaco la semaine prochaine donc cette victoire nous met en confiance, on est très contents de ce qu’on a fait ce soir. Ce soir il n’y avait pas d’écart de niveau, Antibes aurait tout autant mérité de gagner que nous, mais c’est le sport et dans le notre il n’y a pas de match nul, il faut que ça bascule pour l’une ou l’autre équipe, et ce soir c’est pour nous. On a pas mal de blessés donc c’est compliqué. Ce soir, on a des mecs qui ont eu des temps de jeu énormes. Taqwa Pinero qui a joué sur une jambe à la fin a joué 45 minutes, DJ Cooper 34 minutes, Alain Koffi 37 minutes,… c’est forcément éreintant et il falloir bien récupérer. On a du temps pour préparer la réception de Monaco puisqu’on ne les joue que dimanche. »

Eric Bartecheky, coach de Pau-Lacq-Orthez: « Sur des fins de rencontre comme ça, le match se joue sur une possession qui bascule d’un côté ou de l’autre. Ce soir, tant mieux pour nous, ça a basculé de notre côté. Au regard de la situation dans laquelle on est depuis trois matchs où on a accumulé les blessures sur énormément de joueurs et la difficulté de s’entraîner, c’est un super résultat c’est sur.

Même si tout n’a pas été bon ce soir, il y a eu un investissement et une attitude des joueurs qui ont été superbes ce soir et en plus on a une victoire à la fin. On est quand même très diminués sur le secteur extérieur avec Bokolo et Lewis en moins. On restait sur deux défaites consécutives et on aurait pu perdre aussi ce soir car Antibes aurait autant mérité que nous de gagner, ça se joue à une possession. »

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