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Kouguere: « à Antibes, c’est comme à la maison ! »

Kouguere: « à Antibes, c’est comme à la maison ! »

Retrouvez l’interview de Max Kouguere, ailier des Sharks, parue dans le magazine Soir de Match ci dessous:

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Max, tu es de retour à Antibes pour la saison. Quelles ont été tes motivations ?

« Je me suis toujours senti à Antibes comme à la maison ! Je connais le staff, les joueurs et les supporters donc cela me fait énormément plaisir de rejouer ici. Julien était assistant coach lors de mon année ici en Pro B, je l‘appréciais et la saison s’était très bien passée pour moi. Jouer à Antibes est agréable pour moi aussi puisque j’habite à Menton depuis l’année dernière car ma fiancée travaille sur Monaco. J’avais décidé d’avoir ma résidence principale ici par rapport à son travail et de me déplacer pour le basket mais là, c’est parfait, je joue juste à côté de chez moi. Beaucoup de supporters m’ont très bien accueilli, ils étaient très heureux de me revoir en tant que pigiste. Ils espéraient que je reste, cela s’est réalisé et j’espère qu’ils sont contents de ce que je produis cette saison sur le terrain. »

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Quel est ton meilleur souvenir ici à Antibes ?

« Je me souviendrai toujours de l’ambiance que l’on avait en Pro B : une grande cohésion avec une équipe jeune. La saison jouée à Foch était top : le public était proche, la salle était toujours pleine à craquer et malgré les hauts et les bas tout le monde se soutenait. Depuis, je suis toujours resté proche de certains supporters et on se parlait régulièrement sur les réseaux sociaux. »

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Tu as commencé le basket à 12 ans en Afrique, entraîné par ton frère. Raconte-nous tes débuts.

« Mes débuts ont été très difficiles car, comme tous les jeunes en Afrique, j’adorais le foot. J’ai aussi fait du taekwondo mais mes frères m’emmenaient souvent avec eux à leurs matchs de basket et je me levais la nuit pour regarder avec eux les matchs à la télé. J’aimais ce sport spectacle et j’ai fini par faire un essai avec mon frère qui m’entraînait, mais il était très dur avec moi. Il avait 15 ans de plus que moi et j’avais le devoir de l’écouter. Si je ne l’écoutais pas, je rentrais à la maison et j étais puni. Plus tard, mon frère est devenu coach, il m’emmenait dans les tournois et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à apprécier ce sport. C’était la fête lors des tournois, tous les quartiers étaient représentés et on s’éclatait. À cette époque, tout le monde me disait que je jouais bien puis un ami de mon frère m’a repéré et a dit à mon frère qu’il fallait me sortir de mon pays pour que je progresse. C’était très difficile de partir car j’étais à fond dans mes études. Je rêvais d’avoir mon bac S pour faire médecine et devenir médecin. »

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Comment trouves-tu lʼéquipe cette saison ? Quʼapportes tu à cette équipe ?

« Comme lors de ma saison ici en Pro B, l’équipe est composée de jeunes et d’anciens qui ont de l’expérience. Cette équipe a du talent mais comme il y a beaucoup de jeunes, il fallait beaucoup travailler pour apprendre à jouer ensemble. Maintenant, nous avons tous assimilé ce que le coach demandait. J’espère que l’on aura une bonne deuxième partie de saison pour maintenir l’équipe en Pro A. Mon rôle est de faire la transition entre les joueurs français et les Américains. J’apporte aussi ma densité en défense. Toute la journée et en match, j’essaie de motiver les jeunes et les conseiller dans le jeu : comment je réagis en défense pour contenir mon vis-à-vis et comment gérer la défense sans prendre beaucoup de fautes. C’est ce qui était le plus difficile au début pour eux, de ne pas faire beaucoup de fautes. »

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Tu as une grande expérience du championnat français, comment le trouves-tu cette saison ?

« Cette année, dans le championnat français il y a beaucoup plus d’étrangers. Le niveau est différent. Avant, il n’y avait pas une équipe qui se démarquait vraiment. Certes, il y avait des grandes équipes mais il y avait très peu d’écarts entre les équipes de tête. Ce que je trouve bien c’est que les jeunes sont bien mis en avant (à Paris, à Strasbourg, etc.). À Antibes aussi, Fred Bourdillon et Isaïa Cordinier prennent de plus en plus de maturité. C’est de bon augure pour le futur du basket français. J’espère que toutes les équipes vont prendre exemple et vont mettre les jeunes Français sur le terrain. Il ne faudrait pas continuer de perdre en qualité car les jeunes partent souvent pour jouer l’Euroleague, qui est la meilleure ligue européenne. »

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Tu viens dʼavoir un bébé. Le pousseras-tu vers le basket ?

« C’est une fille donc je la laisserai choisir son sport. Si j’avais eu un garçon, je l’aurais vraiment poussé. Pour les filles, le basket de haut niveau est bien mais il y a beaucoup d’autres activités donc on verra. Je tiens à remercier le public qui est tout de suite venu me féliciter. J’ai été très touché par cela. »

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