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Bernard King: « Je dois être un leader »

Bernard King: « Je dois être un leader »

Retrouvez l’interview de Bernard King, arrière américain des Sharks, parue dans le magazine Soir de Match ci dessous:

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Comment s’est fait ton arrivée ici aux Sharks ?

Mon agent français m’a appelé pour m’annoncer que le club d’Antibes cherchait un joueur qui avait de l’expérience. J’ai regardé qui jouait à Antibes, l’équipe m’a plu et j’ai décidé de venir. En fait, je connaissais surtout Boris Dallo et j’avais déjà joué contre Mamoutou Diarra. Au niveau des Américains, j’avais déjà vu Tim Blue jouer et j’avais entendu beaucoup de bien sur Will Solomon !

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Quel est ton rôle au sein de l’équipe ?

Le coach me demande d’être un leader car je suis un joueur expérimenté. Je dois veiller à ce que l’équipe reste soudée et unie en toutes circonstances. J’essaie aussi de partager mon expérience de la Pro A avec les jeunes joueurs.

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Tu es un grand voyageur. Quel est ton meilleur souvenir dans un club étranger ?

Mon plus beau souvenir est la victoire du championnat letton avec mon club de BK Ventspils. C’était une très belle expérience car dans la même saison, on a gagné le championnat et aussi la coupe.

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Et dans un club français ?

Mon plus beau souvenir reste ma première saison passée à l’ASVEL. On avait fini premiers du championnat (de la saison régulière) et on a perdu en demi-finale des Playoffs mais d’une manière pas très cool ! C’était bizarre car à l’époque le système des Playoffs n’était pas bien fait et l’avantage de jouer à domicile n’existait pas. On avait perdu de 17 points contre Strasbourg. Au match retour on a réussi à gagner chez nous mais de 14 points et on a directement été éliminé. C’était injuste car cela ne reflétait pas toute la saison qu’on avait vécue.

J’ai aussi beaucoup aimé mes saisons au Havre, c’est ma deuxième maison ! Le basket était très fun là-bas et j’y ai fait de très belles saisons. En fait, tous les ans, on devait descendre en Pro B et on arrivait toujours à s’en sortir. En particulier ma dernière année au Havre, tout le monde était persuadé que cette fois-ci on allait vraiment descendre et on a fini 9ème, à un match seulement des Playoffs !

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Quels sont les points forts de l’équipe pour cette fin de championnat ?

On est combatifs et on défend de manière agressive. Au niveau offensif, on se serre les coudes et c’est un grand avantage. On essaie individuellement de donner le meilleur de nous même et sur le terrain, on se bat collectivement.

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Quel métier penses-tu faire pour ta reconversion ?

Je voudrais être coach. J’aime apprendre et transmettre des savoirs. J’aime aider les autres à devenir meilleur. J’aime apprendre à jouer dans le bon sens. Ces 3 dernières années, j’ai fait des camps et j’ai pu me rendre compte du métier de coach. J’ai moi même un camp chez moi en Louisiane et il se développe d’année en année.

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Es-tu engagé dans une autre association ?

Non, j’ai déjà beaucoup à faire avec mon camp. Il est ouvert à tout le monde, même aux plus démunis, de 6 à 17 ans. Je serais d’accord pour m’engager dans n’importe quelle association car c’est dans mon caractère. J’aime « donner » surtout dans ma ville, mais généralement j’apprécie toujours d’aider les autres. Chez moi, je suis un beau modèle pour les enfants et j’essaie surtout de rester humble. Je déteste les prétentieux !

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