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Baba Samake: « je travaille à fond pour évoluer »

Baba Samake: « je travaille à fond pour évoluer »

Retrouvez l’interview de Baba Soma Samake, l’intérieur malien des Sharks, parue dans le magazine Soir de Match ci dessous:

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Pourquoi as-tu choisi de venir ici à Antibes ?

J’ai choisi de venir à Antibes pour le challenge: faire partie de l’équipe qui allait essayer de maintenir le club dans la meilleure catégorie, la Pro A ! J’ai tout d’abord été séduit par le discours de Julien. Il m’a fait la proposition très tôt donc j’ai pensé qu’il souhaitait vraiment que je vienne.

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Où et pourquoi as-tu choisi de faire du basket ?

Quand j’étais petit, je faisais du foot dans mon pays: le Mali. Ensuite j’ai commencé à prendre de la taille et mon père m’a demandé d’arrêter le foot et m’a forcé à faire du basket ! En plus je m’étais fracturé la cheville en jouant au foot et il pensait donc que le foot était un sport dangereux.

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C’est ton premier contrat professionnel. Quels sont les changements ?

Ça change du contrat aspirant et du contrat espoir. C’est comme un nouveau défi: tu rentres dans la cour des grands. Tu dois être plus responsable de tes faits et de tes actes. Je suis fier que ce soit Antibes qui m’ait offert mon premier contrat pro car je me sens très bien ici, tout marche bien !

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Ton poste est l’un des plus durs. Quelles sont les difficultés de ce poste ?

C’est un poste difficile et en plus je m’oppose à l’entraînement au joueur le plus dominant du championnat: Tim Blue. Et même s’il ne parle pas beaucoup, il me montre les gestes à faire et j’essaie de l’imiter. Je tiens bien physiquement, c’est très important pour mon poste, et je travaille à fond pour évoluer. Je dois toujours faire attention à rester bien concentré et je dois encore progresser en technique.

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Quel est ton mentor dans l’équipe et comment t’aide-t-il ?

J’en ai plusieurs. Je m’entends très bien avec Bernard King sur le terrain comme en dehors et ce malgré notre différence d’âge. On covoiture et il en profite toujours pour me « chambrer ». Sinon j’apprécie beaucoup Mamoutou Diarra et Moustapha Fall. Ils jouent tous les deux le rôle de grand frère protecteur. Quand je ne suis pas bien, ils me remotivent.

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Quel est ton meilleur souvenir en Espoirs ? Et en pro ?

C’était la saison dernière quand j’étais en Espoirs à Nancy. On a gagné le derby de l’Est contre Strasbourg. C’était très difficile car ils étaient invaincus. L’équipe a très bien joué et moi aussi. En pro, je garderai en mémoire mon premier panier marqué ! C’était en plus contre Nancy, mon ancien club. Je revenais de blessure, le coach m’a fait rentrer et j’ai marqué mon premier 3 points en Pro A.

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Quel est ton meilleur souvenir hors du basket ?

Amar’e Stoudemire est venu chez moi au Mali car il a une fondation et j’ai pu le rencontrer. C’est mon idole et j’en garde un super souvenir. Je lui ai dit que j’aimais bien son jeu et qu’il était très fort. Il m’a répondu que si je travaillais dur, je pourrais le dépasser !

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