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Sharks – ASVEL: les réactions

Sharks – ASVEL: les réactions

Julien Espinosa, coach des Sharks: « On a fait un petit pari sur Andersen. On s’est dit qu’on allait leur donner cet avantage à 3 points, mais qu’on allait pas leur laisser de place dans la raquette. On l’a payé certes, mais l’ASVEL ne pouvait pas tenir tout le match avec son adresse extérieure, et à un moment le soufflet est un peu redescendu. Le plus important pour moi c’est que Andersen met 24 points, mais derrière c’est timoré. Meacham fait 2 points à 1/9 aux tirs, Lighty fait 2 points à 1/7, … on a limité beaucoup de joueurs. Tactiquement, je pense que même si Andersen met quelques paniers, on a su contrôler d’autres choses à côté. On a encore beaucoup de challenges pour cette fin de saison, surtout avec le groupe de compétiteurs qu’on a ! Le problème c’est que beaucoup de joueurs dans notre équipe sont la aussi pour montrer ce qu’ils valent, pour s’exposer et pour donner une progression à leur carrière comme Fall, Carter ou Mitchell, mais c’est aussi un avantage à ce moment là de la saison. Tout le monde a envie de continuer à progresser et je vois à l’entraînement et durant les matchs une équipe qui continue à progresser. Je vois des joueurs qui individuellement font des choses mieux, des joueurs qui ont envie de continuer à apprendre individuellement et qui ont envie d’apprendre à joueur les uns avec les autres. Donc ce qui pouvait être un handicap, se retrouve pour nous être un avantage car tout le monde a envie de passer de nouvelles étapes. Cette fin de saison sera, je pense, prise au sérieux par tous les joueurs car ils ont besoin individuellement de montrer qu’ils ont un certain niveau comme par exemple Moustapha Fall qui a peut-être la progression la plus flagrante dans l’équipe. »

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Moustapha Fall, intérieur des Sharks: « Après le match de Paris Levallois qui était très frustrant, c’était bien de rebondir, et on l’a fait de la plus belle des manières. On a une grosse équipe à domicile et gagner contre l’ASVEL c’est toujours bon pour la confiance. On est une équipe et on ne doit pas se reposer sur deux joueurs, tout le monde doit apporter sa pierre à l’édifice. Quand certains passent à travers de leur match, d’autres doivent élever leur niveau de jeu, comme Bernard King ce soir. C’est vraiment un victoire collective. Dans le deuxième quart, on change un peu notre manière de défendre, notamment sur les écrans car David Andersen se retrouvait trop souvent seul. On était motivés pour aller chercher cette victoire et on a mis plus d’intensité. On a profité du fait que l’ASVEL n’avait pas vraiment de fixation à l’intérieur, puisque même Andersen shootait hors de la raquette, on a pas laissé de point facile. Dans le premier quart on fait un choix tactique en voulait limiter l’apport de certains joueurs, mais on savait qu’en contrepartie Andersen allait avoir des shoots ouverts. Quand il est adroit comme il l’a été dans le premier quart, il faut savoir se réajuster vite, et c’est ce qu’on a fait. Il ne reste plus beaucoup de match domicile, on a envie de faire plaisir au public et de nous même se faire plaisir sur le terrain. »

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JD Jackson, coach de l’ASVEL: « Il y a beaucoup de choses décevantes ce soir. Dès que ça va bien, on commence à perdre des ballons, comme en fin de premier quart-temps alors qu’on est bien dans le match. Ils ont commencé à mettre plus de pression défensive et on se contente des tirs extérieurs ouverts certes, mais ils arrivent à revenir dans le match. Dans le deuxième quart-temps on a été complètement à côté de la plaque. Honnêtement  j’en ai eu contre les arbitres pendant un passage, mais on a pas été au niveau. Bernard King commence son match à ce moment là et il nous a baladé, il faut le dire, tout au long de la soirée. Fall nous a aussi fait très mal, il a fait un bon match, notamment à cause de notre défense. On savait qu’Antibes était une très bonne équipe, et qu’au complet avec Fall c’était une équipe difficile à battre. Lorsqu’on les laisse prendre 10 points d’avance dans le deuxième quart-temps, c’est très difficile de revenir ensuite au score. Je suis très déçu de notre niveau, on a deux ou trois joueurs qui sont dans la compétitivité, qui ont du répondant, et un paquet de joueurs qui passent à côté et qui sont quasiment invisibles durant tout le match. Jusque là, notre force à été collective, mais si tout le monde n’est pas au rendez-vous on va avoir du mal. »

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