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Sharks – ASVEL: les réactions

Sharks – ASVEL: les réactions

Retrouvez les réactions des coachs et acteurs de cette cinquième journée de Championnat de France Pro A  en conférence de presse d’après-match entre les Antibes Sharks Côte d’Azur et l’ASVEL Lyon-Villeurbanne (70-74).

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Nianta Diarra, intérieur des Sharks: « C’est un coup dans l’aile ce soir. On a bien commencé le match mais on perd les trois derniers quart-temps. On a eu du mal en attaque, on a pas assez fait tourner le ballon et on est trop restés focalisés sur les tirs à trois points. Dans le premier quart on met nos tirs, on mène grâce à des exploits individuels. Ensuite l’ASVEL s’est réveillé et a fait un beau match, pendant que nous restions sur des exploits individuels. Gagner à domicile c’était un objectif primordial, on est déçus que la série s’arrête là. Maintenant on est à trois victoires et deux défaites, ce n’est pas un drame. Après cette défaite on doit se remettre en question car la défaite vient de nous. « 

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Julien Espinosa, entraîneur des Sharks: « Ce soir il nous a manqué des lancers-francs à tirer et pas à cause des arbitres, à cause de nous. On joue mal. On a du mouvement, on a des opportunités à saisir, et on ne les saisit pas, probablement aujourd’hui pour des raisons techniques qui empêchent certains de nos joueurs d’apporter de la création et de rentrer au défi face à nos adversaires. On a beaucoup trop tendance à se réfugier sur le tir extérieur et la passe à dix. Il n’y a pas d’agressivité, pas de défi au niveau individuel, et sans défi individuel on devient stérile. C’est ce qui s’est passé sur quasiment l’ensemble du match. On a compensé cela dans le premier quart-temps par un rythme élevé, de la relance, et de la contre-attaque, ce qui nous a permis de trouver des tirs ouverts et d’avoir de l’adresse à trois points.

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Mais je suis toujours méfiant dans un match quand on mène de dix points en se reposant uniquement sur l’adresse à trois points, ce n’est pas fiable. On met des tirs mais on joue faux. Ce qui m’inquiète, ce que l’on s’est fait ce constat après le match de la semaine dernière face à Orléans. On s’est focalisé là-dessus, on a tiré la sonnette d’alarme car on ne provoque pas de faute, on ne va pas sur la ligne des lancers-francs, on n’alterne pas notre jeu,… On le travaille et on le provoque aux entraînements, on arrive parfois à le faire mais de manière inconstante même aux entraînements, et puis durant les matchs… non. Je commence à me demander si ça ne dépend pas des compétences techniques de certains de nos joueurs qui ont du mal techniquement à amener le ballon dans la raquette

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Nos contenus n’ont pas été bons depuis le début du match. On a joué de manière incomplète et stéréotypée en manquant d’agressivité offensive et de duels. Chez nous, pas grand monde tire dans la raquette, pas grand monde se retrouve sur la ligne de lancers-francs, donc au bout d’un moment on a un déséquilibre dans notre attaque. On est condamnés à progresser parce que jusqu’à présent on a dominé personne, même quand nous avons joué contre Hyères-Toulon ou Orléans. On ne peut pas se contenter de rester en périphérie et d’attendre qu’éventuellement Tim Blue mette les pieds dans la raquette. »

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J.D. Jackson, entraîneur de l’ASVEL« A l’échauffement on a pris la décision de ne pas faire jouer Adrian Uter, c’était trop précipité. On manquait sans doute de confiance en début de match, on manquait de conviction, surtout sur le plan défensif. Mais ensuite, pendant les trois derniers quart-temps, on a joué le basket que j’aime voir, celui que l’on a travaillé. On mérite de gagner, et vue notre situation, c’est une victoire précieuse. A partir du moment où l’on défend, notre jeu se déroule. En attaque, on n’aura jamais de souci, on marquera toujours des points, mais c’est en défense que ça se joue. Dans les circonstances difficiles du moment, avec autant de blessés, battre une aussi bonne équipe qu’Antibes, c’est vraiment une bonne chose. »

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Bandja Sy, intérieur de l’ASVEL: « Ca fait du bien de gagner, et en plus avec la manière. On a produit un bon basket durant trois quart-temps. Malgré ce temps de retard dans le premier quart-temps, on a su réagir. Le collectif s’est réveillé car on a appliqué les consignes, ce qui a donné de bons résultats. On se sert de nos erreurs pour avancer. »

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