Présente toi en quelques mots ?
Fred Bourdillon, 23 ans, meneur des Sharks pour la saison 2014/2015, formé à Antibes et né à Grasse.
Qui t’a donné envie de faire ce sport ?
C’est un sport de famille, les « Bourdillon » jouent tous au basket ! Quand j’étais tout petit, je passais des heures à les regarder jouer au stade Foch. J’étais encore trop petit pour faire du basket mais j’avais déjà très envie d’être à leur place et de jouer.
Plus jeune, quel était ton modèle ?
C’était le meneur de jeu lituanien Sarunas Jasikevicius. Son style de jeu sur pick and roll et son tir le rendaient presque » inarrêtable « .
Aimais-tu regarder la télévision quand tu étais petit ?
Oui beaucoup mais uniquement le sport. Je n’aimais pas du tout les dessins animés.
Si tu étais un Schtroumpf lequel serais-tu ?
Je serai le Schtroumpf fêtard ou bien le Schtroumpf voyageur.
Ton meilleur souvenir d’école ?
L’obtention de mon baccalauréat.
Ton pire souvenir à l’école ?
Il y en a deux. Le premier c’est quand j’étais à Antibes au Pôle Espoirs. Je me suis fait convoquer avec ma mère car le responsable du Pôle a appris que j’avais fait du scooter alors que c’était interdit.
Le deuxième, c’était à l‘INSEP à Paris. J’avais eu mon bac un an en avance donc j’étais en STAPS (fac de sport) et ils me faisaient faire de la natation et du lancer de javelot avant les entraînements en plein hiver. C’était horrible !
Quels sont tes goûts musicaux ?
J’écoute de tout mis à part les extrêmes: pas de hard rock et pas de musique classique ! J’aime tous les tubes du moment, ceux qui font danser pendant les soirées.
Tes loisirs préférés ?
J’adore l’été et la plage. J’aime aussi les voyages avec ma copine et mes potes.
Aimerais-tu jouer en NBA ?
Non vraiment pas. Je n’aime pas le style de jeu de la NBA. Mes clubs de référence depuis que je suis tout petit sont le Maccabi Tel-Aviv en premier et le Panathinaikos Athènes en second.
Peux-tu nous décrire ta journée type ?
Réveil à 8h55 suivi du petit déjeuner. Ensuite, je me prépare pour arriver à l’Azurarena à 9h30. Je participe au premier entraînement de la journée de 10h00 et 12h00.
Juste après l’entraînement j’enchaîne avec le repas aux alentours de 12h30, je vais faire quelques courses à Carrefour puis je fais une petite sieste. Ensuite réveil vers 16h30 puis goûter pour prendre des forces. Ensuite je retourne à l’Azurarena pour 17h00 et c’est reparti pour le deuxième entraînement de la journée entre 17h30 à 19h30 puis je rentre chez moi aux alentours de 20h00.
C’est dur de ne pas avoir la même vie qu’un autre jeune de ton âge ? As-tu souvent envie de sortir ?
Ce n’est pas du tout dur ! C’est nous qui avons de la chance d’être des sportifs de haut niveau. On est admiré par rapport aux autres jeunes car on est des joueurs professionnels à notre âge et parce que l’on joue dans un grand club de notoriété mondiale.
Les sorties ne me manquent pas car on sort avec toute l’équipe et je vois très souvent mes amis.
As-tu souvent envie de faire des choses interdites ? Du ski par exemple ? Qu’est ce que tu n’as pas le droit de faire ?
Le ski me manque beaucoup mais je rattraperai ça après le basket quand je serai plus vieux ! On ne peut pas non plus faire du ski nautique ni de sports extrêmes. On ne peut pas avoir de moto ni de scooter. Tout ce qui peut provoquer des fractures aux articulations est interdit.
On ne peut pas partir en vacances dans l’année mais en revanche, on a des grandes vacances l’été. Ce qui peut être très difficile aussi c’est quand on part jouer loin de sa famille et de ses amis. Moi j’ai une chance inouïe d’être chez moi.
Le plus important est de savourer la chance d’avoir un métier qui est une passion. Je m’amuse plus que certains de mes amis dans leur travail car le basket reste un jeu très ludique.
Si tu n’étais pas basketteur professionnel, tu serais quoi ?
Petit, je rêvais d’être pompier mais maintenant je me vois bien avoir une plage à Antibes l’été et avoir une boutique de fringues à New York l’hiver.
Ton objectif perso cette saison ?
D’abord faire tout mon possible pour que l’équipe gagne un premier titre avec la Leaders Cup. Ensuite, finir dans les 5 premiers du championnat.
Personnellement, franchir un cap et prendre encore plus de responsabilités pour devenir un joueur efficace dont l’équipe a besoin.
Quel est pour toi le meilleur moment de cette saison ?
La victoire à Monaco devant nos supporters qui étaient venus nombreux et la victoire à Poitiers car c’était notre première grosse victoire à l’extérieur avec un public complètement contre nous !
